Bon sang, mais c’est bien sûr !

Aujourd’hui, pendant que je travaillais tranquillement à mon ordinateur (j’étais sur Facebook, quoi..) en prêtant une oreille distraite à la télé, un mot a attiré mon attention : syndrome du choc toxique.

Attends, attends, ça me dit quelque chose… Je monte le volume et oui, ça me revient à l’esprit : une infection, qui peut être fatale, liée à l’utilisation de tampons hygiéniques. Moi, qui ai arrêté d’utiliser ce genre de produits il y a fort longtemps, j’avais complètement effacé de ma tête cette pathologie. Et tous les autres risques liés à l’utilisation des protections périodiques  jetables, pleines de produits chimiques d’obscure nature, depuis que je me suis vouée aux produits hygiéniques lavables.

A vrai dire, initialement j’avais plutôt voué mon fils à la cause : c’est pratique, un nouveau-né ne conteste pas par principe les choix faits pour lui par ses parents (ça, c’est une quinzaine d’année plus tard), du coup, couches lavables obligatoires pour son popotin. Et il adorait. Enfin, je crois. Et après, je me suis dit : « Pourquoi lui, alors qu’il est là depuis une semaine à peine, il est déjà écolo, malin  , économe , clairvoyant, il fait un geste pour la planète qui sera la sienne, protège sa santé et  le  portefeuille de sa maman chérie  alors que moi, qui suis  là depuis des lustres , je continue  à m’empoisonner tous les mois et à créer des déchets qui avec un peu de chance finiront  dans  l’eau avec laquelle je fais bouillir mes pâtes ? » Stop. J’ai donc testé les serviettes hygiéniques réutilisables BUMMIS, rigoureusement en coton bio, sans aucun produit chimique louche et à un prix hyper compétitif, compte tenu de leur durée de vie (une dizaine d’années minimum).

J’étais tout de même un peu sceptique : « Quoi ? Pas de colle ? Et comment ça tient en place ? » « Mais il va y avoir plein de fuites ! » «  Comment ? Il faut les laver ? Et comment on détache ? Toutes les pubs de détachants le disent, avec le chocolat et l’herbe, le sang est impossible à détacher ! » (Personnellement je n’en savais rien, mais si la télé le dit…) «  Mais ! Du sang, enfin… c’est sale , c’est plein de microbes, c’est pas hygiénique à la fin ! » (A bien y penser, je n’en suis pas si sûre que ça, s’il était sale et plein de microbes, on ne serait pas toutes en train de mourir de gangrène  à chaque cycle ?) . Bon, au final, je teste. Et j’adopte immédiatement !

« Quoi ? Pas de colle ? » Et non ! Les petites pressions et  l’extérieur en double « pul » qui accroche le coton de la culotte  garantissent un maintien parfait. En plus la serviette est fine et super confortable.

«  Les fuites !! ». Aucune. Pas faute d’avoir essayé, pourtant…

«  Il faut les laver ! » Ben oui, c’est un peu le principe du lavable. Et bien, un rinçage rapide à l’eau froide, on pose un peu de savon au fiel (j’en ai un stock, car il faut bien détacher le caca des couches de bébé) et hop, en machine en attente du prochain lavage à 40°. Elles sortent propres ! Et on ne crée pas un déchet super toxique pour notre planète et celle du bébé clairvoyant (voir cf au dessus) .

« Le sang, c’est sale ! » Oui bon, mais ça se lave.  Et bien, en plus !

Bilan final : plus aucune irritation au plastique ou réaction à la colle des serviettes jetables ; plus de mauvaises odeurs causées par  le contact du sang avec les fameux produits chimiques d’obscure nature mentionnés auparavant ; au supermarché, je ne sais plus où se trouve  le rayon serviettes, ni le prix d’un paquet de serviettes jetables ; je  ne risque jamais de tomber en panne de protections ou d’être prise par surprise: fais ce que tu veux, Nature, moi je suis autonome ET économe !!

Simona